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Saïed: ''A l'ONU comme ailleurs, toujours du côté de la Palestine''

Le Président de la République, Kais Saïed, a renouvelé, lors de son entretien, ce vendredi 27 octobre 2023, au palais de Carthage avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l'étranger, Nabil Ammar, le ferme soutien de la Tunisie au peuple palestinien pour retrouver son droit à toute la Palestine et à établir son Etat indépendant avec Al Qods pour capitale.

Selon un communiqué de la présidence de la République, cette réunion a porté sur l'incapacité du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter un quelconque projet de résolution, à un moment où le nombre de victimes et de blessés augmente par centaines, au vu et au su du monde entier.

"La plupart des martyrs et des blessés sont des nourrissons, des enfants et des femmes... Aucune maison n'a été épargnée, aucune mosquée, église ou hôpital n'ont été respectés... Sans eau,  nourriture et électricité, plus de deux millions de personnes sont ciblées par la machine de guerre sioniste, dans le but de les chasser de leur terre, la Palestine", a relevé Saïed.

Et à lui de souligner que tout cela se passe sous les yeux du monde et des pays qui soutiennent cette entité usurpatrice et qui ont, pourtant, contribué à l'élaboration de la Charte des Nations Unies et des règles du droit international humanitaire.

Le président de la République a, également, rappelé la résolution n° 3379 de l'Assemblée générale des Nations Unies du 10 novembre 1975, qui reconnaissait que le sionisme est une forme de racisme assimilable au système de séparation et de discrimination raciale. "Même si cette résolution a été annulée, suite au changement des équilibres mondiaux, le 16 décembre 1991, par l'Assemblée générale elle-même, le mouvement sioniste a accru son intensité de meurtres, d'abus et de déplacements parce qu'il s'est fondé depuis sa création sur la discrimination raciale et sur le fait de considérer la Palestine comme une patrie nationale pour les Juifs", a-t-il dit.

Et de continuer que les décisions de l'Assemblée générale n'ont rien changé à la nature de cette entité, qui a commis les massacres les plus horribles, avant la décision de partition et qui continue encore aujourd'hui à les commettre, à travers des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Le chef de l'Etat a, également, évoque le droit du peuple palestinien à décider de son propre sort et à résister à l'occupation. Il a noté dans ce contexte, que de nombreuses forces de libération, du temps du colonialisme ou de la discrimination raciale, étaient considérées comme des mouvements terroristes. "Aujourd'hui, les bombardements de maisons et d'hôpitaux, les assassinats d'enfants et de femmes, la torture et les déplacements forcés sont devenus de l'autodéfense", a-t-il  noté.

Aussi a-t-il souligné la nécessité pour la Tunisie d'exprimer haut et fort sa position, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies, affirmant qu'elle ne sera pas absente du vote comme elle l'a fait en 1991. "Sa position sera de se tenir pleinement aux côtés du peuple palestinien, jusqu'à ce qu'il récupère l'intégralité de sa terre et ses droits légitimes", s'est-il encore engagé.